Énergéticienne et animatrice d’ateliers collectifs

Pépites des enfants philosophes

"Des fois, on a besoin de quelqu'un pour persévérer"  ~ Tess (8 ans) sur la discussion Persévérer et/ou Abandonner

 

Jouez le jeu du portrait de la vie 

De quoi voulez-vous parler la semaine prochaine ? Du sens de la vie et de vivre !

C’est en ces termes que les enfants (entre 8 et 12 ans) m’ont demandé d’aborder la question fondamentale de la vie : quel sens lui donner, qu’est-ce que ça veut dire exactement.

Animatrice d’ateliers ludiques, j’accueille les enfants dans un espace bienveillant et d’écoute où chacun peut apprendre à s’exprimer librement sans peur du jugement.

Le portrait chinois de la vie…

Pour cela, je me suis amusée à créer le portrait de la vie, un portrait qui représenterait ce qu’elle « est » si on pouvait la voir en tant que personne, couleur, objet ou la ressentir comme une émotion.

Le jeu est marrant, il fait appel à l’imagination de chacun et si on le fait pleinement, il donne également un magnifique départ à une discussion philosophique. Car il est rare que deux personnes expriment la même perception.

Si c’était une plante, une couleur ou une émotion, ce serait quoi pour vous ?

Voici quelques exemples de réponses, qui sont extrêmement parlants.

Si c’était un animal, ce serait… Un dauphin, un faucon pèlerin, une tortue… Des animaux qui sont libres de leur mouvement, qui « ont le monde entier pour habitat et ils peuvent aller où ils veulent ».

Si c’était une plante, ce serait… Un saule pleureur, un trèfle à 4 feuilles, un cactus.

Si c’était une émotion, ce serait… La joie et l’amour.

"C’est une vie… Mais ce n’est pas vivre !"

Très vite, deux notions se dévoilent alors que les enfants explicitent ce que le vivre veut dire pour eux :

• Le fait d’exister, d’être là, ici physiquement, d’être « vivant »

• « Vivre, c’est, tu fais des choses, tu t’amuses, tu fais des activités, tu fais ce que tu as envie et qui te fais plaisir, car, sinon, c’est une vie triste. »

La question de la vie, du « fait de vivre » est donc très vite liée au bonheur et à la liberté.

Vivre, c’est manger ce que l’on veut, être libre, être heureux, partager ses émotions, être en état physique.

C’est compliqué de vivre si on nous impose tout ce qu’on doit faire… Une vie où on t’impose tout, c’est une vie, mais ce n’est pas vivre…

Mais alors en plus de tout ça, a-t-on besoin d’autres choses ?

Dans la majorité des cas, les enfants expriment très vite le besoin d’eau, de nourriture, de sommeil et de repos.

Et il y a également des cas où d’autres besoins sont énoncés, lançant une discussion sur la différence entre vivre et bien vivre : de respirer, de faire de l’exercice, prendre l’air dans la nature, d’un toit, d’être un peu seul, de se détendre mais aussi d’être entouré, soutenu par des personnes qu’on aime et d’être vu (sans forcément chercher à l’être).

Pour la distinction entre un besoin pour vivre et un besoin pour bien vivre, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, il n’y a pas de clair consensus. Pour certain (es), le besoin d’être entouré est considéré comme primordial pour vivre, pour d’autres, il est important pour bien vivre, mais on peut vivre sans une compagnie.

Vivre, c’est aussi avoir ce qu’on veut sans exagérer, avoir des choses utiles. Par exemple : avoir la toute dernière console, c’est pas utile pour vivre.

Ce qui est fascinant pour moi dans ces discussions, c’est la facilité avec laquelle on peut aborder cette question « primordiale » ainsi que le retour des enfants sur leurs apprentissages, leurs changements de perception voire même leur prise de conscience.

Pour résumé, ce qui est important dans le fait de vivre, c’est d’exister pour soi et pour les autres.

Le confinement ? Un escape game grandeur nature !

Pourquoi ne pas envisager le confinement comme une opportunité de jeu et de liberté ?

Avec une vision différente de l’épanouissement de notre être ?

Le bonheur est en nous, en nos ressources, en notre capacité de décider ce qui est bon ou pas pour nous.

Pourquoi ne pas profiter de cet enfermement pour s’ouvrir à soi ?

Heureux, en étant enfermé, est-ce possible ?

En savoir plus 

 

Enfermé seul ?

Majoritairement, les échanges s’accordent à dire que l’on peut être heureux seul, mais davantage lorsqu’on est nombreux.

Selon certaines conditions :

Être avec des personnes que l’on aime

Être avec des personnes qui apprécient que l’on soit là

Or, je suis interpellée par une des conditions du bonheur nécessaire lorsqu’on est seul :

Savoir s’occuper…

Même si cela signifie : « Rester dans ses pensées un petit moment, pour réfléchir à un peu tout » …

« Si on reste enfermé et qu’on reste assis à ne rien faire, c’est sûr, c’est pas marrant et on ne peut pas être heureux de rester enfermé à ne rien faire.

Après, si on reste enfermé, qu’on regarde un film, qu’on dessine, qu’on imagine, eh bien, on est déjà plus heureux. »

Rémy 7 ans

Choix de vivre une situation incertaine

Sur la notion de bonheur, j’ai souvent entendu les enfants dire :

« Être heureux, c’est être libre ».

Alors, lorsqu’ils se retrouvent confinés sans trop avoir le choix, quelle est leur réaction ?

Les enfants me surprennent et m’émerveillent par leur grande sagesse. Ils ont pris en compte le fait de ne pas avoir le choix et regardent la situation sous un angle différent :

  • Certains expriment leur « bonheur » de passer plus de temps avec leurs parents, d’être plus souvent avec eux dans des moments d’échange et de qualité.
  • D’autres reviennent sur la prise de conscience qu’ils sont plus heureux quand ils sont dehors. Les instants où ils peuvent sortir deviennent de vraies phases de liberté retrouvées.
  • D’autres encore, prennent l’expérience comme un jeu, une mission, un moment de vie qu’ils savent être exceptionnels, et le transforment en un événement joyeux.

« C’est comme un escape game. Le but, c’est de sortir d’une épidémie… En étant le plus heureux possible d’avoir été enfermé. Parce que ce n’est pas parce qu’on est enfermé qu’on ne doit pas vivre… »

Emma 7 ans

Alors, j’ai décidé de suivre leur sagesse…

Pourquoi ne pas considérer cette période comme un jeu, une mission ou une expérience ?

Ils nous permettraient de réévaluer et de nous réapproprier la saveur des notions telles que la liberté, l’échange humain, le bonheur.

Nous sommes heureux de rentrer dans un escape game pour jouer et tout aussi heureux d’en sortir…

Nous avons profité de chaque seconde, chaque minute de notre enfermement…

Et si nous prenions ce confinement avec la même… Philosophie ?

 

 

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